Aider au vivre ensemble, réaffirmer leur laïcité, font partie des travaux des MJC
Aider au vivre ensemble, réaffirmer leur laïcité, font partie des travaux des MJC
Rhône-Alpes. L’Université des MJC réaffirme la pertinence de l’éducation populaire.
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Frédéric Prelle, président de la Fédération régionale des MJC, sait mieux que tout autre que les Maisons des jeunes et de la culture, pour la plupart implantées dans des quartiers sensibles cosmopolites, sont au cœur de problématiques cruellement remises en avant par l’actualité.
Ainsi, professionnels et bénévoles de ces maisons de la jeunesse, savent avoir du pain sur la planche. Ils étaient, ainsi, quelque 170 participants sur les deux premières journées, à débattre du thème : « Quelle éducation populaire au XXIe siècle ? ». Car les défis posés à cette éducation populaire, qui, historiquement, « poursuit un objectif de transformation sociale, afin de tendre vers une société plus juste, plus solidaire, plus responsable et plus démocratique », restent colossaux.
« L’urgence d’une démocratie participative pour tous »
La notion de citoyenneté active, jugée essentielle, a été largement questionnée. Parmi les intervenants, Lela Bencharif, vice-présidente EELV du Conseil régional, déléguée à la vie associative et à l’éducation populaire, a insisté sur « l’urgence d’une démocratie participative pour tous », tout en regrettant, de nouveau, que « le droit d’initiative citoyenne voté à la Région, et ouvert aux résidents étrangers, ait, ensuite, été retoqué ».
« Même sur de petits interstices, il y a des possibles. Nous avons tous la responsabilité de développer ces possibles. Comment vos mouvements peuvent accompagner les habitants réunis dans un conseil de quartier, par exemple ? », a interrogé Nathalie Perrin-Gilbert, maire d’un 1er arrondissement de Lyon, attaché à développer des instances favorisant la démocratie participative.
Concrète, la MJC Vieux-Lyon a, elle, accueilli l’atelier : « Quelles pratiques pour endiguer les extrémismes ? », ceci dans la continuité d’une action de formation qu’elle mène pour lutter contre les discours extrémistes.
Ce dimanche matin, le président de région Jean-Jack Queyranne prendra part à la clôture de ces journées de réflexion qui s’intéressent aussi aux nouveaux territoires (Métropole, nouvelles régions).
La confédération des MJC vient d’être reçue par le président Hollande. L’occasion, pour elle, de défendre deux propositions. La première est la création d’un service civique étendu, d’une durée de 8 à 12 mois, non obligatoire. La seconde consiste à réactiver la formation des éducateurs et animateurs, et faire en sorte qu’ils aient de réels moyens d’agir et de réagir auprès des publics. Les MJC, ne réclament pas de moyens supplémentaires, mais « souhaitent l’arrêt de la remise en cause des politiques d’Etat et territoriales ».