L’aménagement du territoire trouble les esprits à la réunion du CIL Saxe-Brotteaux

Sous la houlette du président Georges Tissot, l’assemblée générale du CIL (comité d’intérêt local) Saxe-Brotteaux, une trentaine de personnes, s’est rapidement acquittée du protocole.

Les rapports, moral et financier ont été votés à l’unanimité, sans réserve, de même que l’installation du siège social du CIL à l’Espace associatif (100, rue Boileau) où la réunion s’est tenue. À noter que le renouvellement du bureau se résume à aucun changement.

Il s’agissait, pour Georges Tissot, de libérer du temps pour accueillir Pierre-Yves Tesse, vice-président de l’Ucil, (Union des CIL), représentant cet organisme au conseil de développement du Grand Lyon pour l’écouter présenter le Scot (Schéma de cohérence territorial) pour la métropole lyonnaise sur la période 2010-2030, qui par certains de ses aspects impactera l’arrondissement.

Après avoir retracé les éléments de base de l’élaboration de ce schéma, tels que la croissance de l’agglomération lyonnaise, son développement économique, sa situation parmi les métropoles européennes, Pierre-Yves Tesse a évoqué les conséquences naturelles. Parmi elles, l’augmentation de 150 000 habitants et la création de 150 000 nouveaux emplois dans la très grande agglomération lyonnaise ; la densification des constructions, plutôt en hauteur ; la nécessité de réduire la pollution, donc la circulation automobile.

Réorganisation de l’espace avec la création de vingt pôles autour desquels seront regroupés habitat et activité économique ; pénétration de la nature dans la ville pour faire décroître de 3 °C la température… Ces sujets ont suscité des réactions incrédules, telles : « Avec ces contraintes sur la ville, les citadins vont la quitter, elle mourra » ; « avec les constructions de tours, notamment In City à la limite du 6 e, et les aménagements du carrefour Garibaldi/Lafayette, comment diminuer la circulation autos ? »

Il faudra encore beaucoup d’information et d’échanges pour convaincre le public de la nécessité de cette évolution.

ARTICLE LE PROGRES DU 24/03/2012